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Méditer

4 mars 2010

Le Test des "3 passoires"

" Le Test des " Trois Passoires "

Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute réputation de sagesse
Quelqu'un vint un jour trouver le grand philosophe et lui dit :

"Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami ?
-- Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j'aimerais te faire passer un test, celui des trois passoires.
-- Les trois passoires?
-- Mais oui, reprit Socrate. Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l'on  aimerait dire. C'est ce que j'appelle le test des trois passoires.
La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai?
-- Non. J'en ai seulement entendu parler...
-- Très bien. Tu ne sais donc pas si c'est la vérité. Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté .
Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien ?
-- Ah non . Au contraire.
-- Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n'es même pas certain qu'elles soient vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l'utilité.

Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait ?
-- Non . Pas vraiment.
-- Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ?

Si chacun de nous pouvait méditer et mettre en pratique ce petit test.... le monde se porterait peut être mieux

A diffuser sans restriction

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13 décembre 2008

S'il avait su

Ah ! S’il avait su !

Quand on l’a sollicité

pour la recherche médicale

Ou la défense de la sécurité sociale,

Il est resté indifférent.

Il était en bonne santé.

Quand son voisin lui a raconté

Que pour trouver du travail,

Il avait écrit plus de cent lettres, en vain,

Il le trouvait un peu fainéant, car pour lui,

Celui qui veut du travail en trouve.

Quand l’association lui a demandé de signer une pétition

Contre une expulsion, il a refusé.

Car s’il y avait expulsion,

Il y avait des raisons.

Quand ils se sont séparés,

Il n’était pas surpris.

Ca devait arriver un jour.

Mais il n’a rien fait et n’a rien dit.

Pourtant ils étaient de bons amis.

Les années ont passé. Il a perdu son travail, sa famille, son logement.

La maladie le ronge lentement.

Il est seul et démuni.

Personne ne se soucie de lui.

Toi qui lis ces Lignes,

Ne reste jamais sourd à un appel.

Ne laisse passer aucune injustice.

Un jour peut-être, on te le rendra.

13 décembre 2008

A méditer

Que Dieu te bénisse :

-          qu’il soit devant toi, pour te montrer le droit chemin

-          qu’il soit à côté de toi, pour qu’il puisse te prendre dans ses mains et te soutenir

-          qu’il soit derrière toi, pour qu’il puisse te protéger de l’invisible danger

-          qu’il soit sous ton aile, pour te rattraper si tu venais à tomber

-          qu’il soit en toi, pour te consoler lorsque tu es triste

-          qu’il soit autour de toi, pour te défendre si d’autres t’agressent

-          qu’il soit au dessus de toi, pour te bénir..

Gott segne dich

Der Herr sei vor dir, um dir den rechten Weg zu zeigen.

Der Herr sei neben dir, um dir in die Arme zu schliessen une dich zu schützen.

Der Herr sei hinter dir, um dich zu bewahren vor der Heimtücke böser Menschen.

Der Herr sei unter dir, um dich aufzufangen, wenn du fällst, und dich aus der Schlinge zu ziehen.

Der Herr sei in dir, um dich zu trösten, wenn du traurig bist.

Der Herr sei um dich herum, um dich zu verteidigen, wenn andere dich überfallen.

Der Herr sei über dir, um dich zu segen.

So segne dich der gütige Gott.  Amen. (Sedulius Caelius, 5 Jh.)

Hippocampe

C’est bon à savoir

Que sais-je ? Rien ! Il faut pourtant que je sache les pourquoi et les comment de chaque chose.

Il faudrait même que je susse (imparfait du subjonctif) en quelles occurrences se sont plu (toujours invariable)  des esprits pervers à inventer l’imparfait du subjonctif, le théorème de Pythagore et la théorie des quanta. Ah ! Comme il est plus facile de laisser son corps s’empiffrer de sucrerie que de fouetter son esprit pour qu’il acquière le b.a.-ba de la connaissance !

Dieu sait que je me donne de la peine, mais la chair est faible, la galette est moelleuse et le far onctueux.

A l’université de tous les savoirs, j’aimerai apprendre comment les élands sont apparus en Afrique et pourquoi les arénicoles, souvent utilisées comme principal appât par les pécheurs, se sont dès l’origine complu (toujours invariable) dans le sable.

Les phylloxéras existent-ils toujours ? Puis-je être piquée par des réduves affamés ?. Mon perroquet peut-il transmettre la psittacose à mon époux ? Géricault a-t-il bien représenté les ars du cheval ? Dans son arche, Noé devint-il hydrophobe ? Des couples de rallidés et de rémiz s’étaient-ils laissé emmener à bord ?

Soudain, la philosophie m’emporte. Le cosmos est-il un puzzle ? L’évolution, une charade ? La destinée, un rébus ? Sommes-nous tous des joueurs ? Allez savoir !

Les média

13 décembre 2008

Prends-moi dans tes mains…. Ainsi prends-moi dans

Prends-moi dans tes mains….

Ainsi prends-moi dans tes mains, et conduis-moi

Je vieilli et je ressens le besoin de ta présence

Mes cheveux se décolorent, mon corps me pèse

Seigneur, apporte-moi ton soutien, je n’ai plus de force

Prends-moi dans tes mains, soit ma lumière

Je ne peux pas partir sans que tu m’accompagnes, ne m’abandonne pas

Je ai besoin de ton appui, prends ma main

Et conduis moi à travers la pénombre de la nuit, sur le chemin du paradis.

Prends-moi dans tes mains, et comprends-moi

Vois comme mes mains tremblent, tellement je deviens faible

Ne m’abandonne pas dans ma vieillesse, je t’en supplie

Conduit moi vers la grâce et la miséricorde de ton pardon

Et si je dois inévitablement mourir, Seigneur reste avec moi,

Apporte moi ton réconfort, afin que je parvienne à m’endormir paisiblement

En me libérant de mes souffrances.

Alors je parviendrai à croire pour l’Eternité, que tu vis inlassablement en moi et que je t’appartiens.

Ein Gebet

So nimm denn meine Hände und führe mich

Ich werde immer älter, ich brauche Dich

Die Haare werden bleincher, mein Körper wird schwer

Herr, stütze meine Knie, ich kann nicht mehr

So nimm denn meine Hände, sei Du mein Licht

Ich kann allein nicht gehen, verlass mich nicht

Ich brauche Dich als stütze, nehme meine Hand

Führe mich durch Nacht und Dunkel ins Vaterland

So nimm denn meine Hände, erhöre mich

Schau doch, die Hände zittern, so schwach bin ich

Verlass mich nicht im Alter, gedenke mir,

Und führe mich in Gnaden zum Himmel ein

Und wenn ich einst soll sterben

Herr bleib bei mir,

Uned schenke mir die Gnade,

Dass ich in Dir und Deinen Heiligen Wunden, sauft schlafe ein

Dann soll es ewig heissen : Du mein, ich Dein…

13 décembre 2008

Le Pasteur

Il peut faire comme il veut, il le fait toujours mal…

Lorsque le pasteur rallonge pour une fois, la prédication de quelques minutes, alors, il s’est trompé de disque et à mis un disque de 33 tours.

S’il parle fort, alors on l’accuse de crier,

S’il parle normalement, alors, on ne le comprend pas

S’il possède une voiture personnelle, alors on l’accuse de vivre dans le luxe

S’il n’en a pas, il ne vit pas avec son temps.

Lorsqu’il rend visite à ses paroissiens, on l’accuse de trop fouiner dans la vie des gens.

Lorsqu’il propose aux paroissiens de venir le voir, à son propre domicile, on l’accuse de ne jamais être là.

Lorsqu’il invite à l’offrande, on l’accuse d’être trop avide d’argent.

Lorsqu’il n’organise pas de fêtes, on se plaint que la paroisse est morte

Lorsqu’il commence la cérémonie à l’heure, alors on se plaint que sa montre est en avance.

Lorsqu’il commence quelques minutes plus tard, alors on se plaint qu’il fait patienter toute l’assistance.

Lorsqu’il fait restaurer l’église, on lui dit qu’il gaspille de l’argent

Lorsqu’il ne le fait pas, on lui dit que le temple est entrain de dépérir

Lorsqu’il est jeune, il n’a pas d’expérience

Lorsqu’il est vieux, il devrait se mettre à la retraite,

Lorsqu’il meurt, personne n’est là pour le remplacer.

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13 décembre 2008

Prière du fumier

Prière du fumier :

Pour faire pousser de belles fleurs dans un jardin, il faut du fumier. C’est notre passé. Dieu s’en sert pour nous faire grandir. Quand le crottin sort du cul du cheval, il est trop chaud, trop acide, trop lourd. Il pue, il dégoûte.

Si tu le répands aussitôt sur les fleurs et sur les semences, il les brûle et les écrase.

Le fumier, il faut le laisser reposer, sécher, se décomposer lentement. Avec le temps, il devient malléable, inodore, léger, fécond.

Alors il donne les plus belles fleurs et les plus belles pousses.

Dieu se sert de notre passé comme du fumier pour nos vies. Pour nous faire grandir.

Mais si tu gardes la tête dans ton passé tout chaud, il t’étouffe. Il faut le laisser reposer.

En nous, se décompose insensiblement ce qui est mal, sous l’action du temps et de la grâce.

Il nous faut aimer ce dont nous avions honte et qui nous paraissait ignoble. Ce fumier deviendra source de fécondité.

Notre passé, notre souffrance, nos galères, nos cris, c’est le chant en langue des pauvres.

On ne peut être aujourd’hui, sans avoir été hier.

Qui que tu sois, quelles que soient tes blessures et ton passé douloureux, n’oublie jamais, dans ta mémoire meurtrie, que t’attend une éternité d’amour.

13 décembre 2008

Les quatre opérations

Des quatre opérations, dit Dieu, celle que j’aime, c’est la multiplication…

-         L’addition, c’est bien, mais ça ne va pas assez vite pour moi. C’est bon pour les comptable : moi, je ne sais pas compter.

-         La soustraction, ce n’est pas mon genre. Quand il faut ôter, enlever, retrancher, soustraire, j’ai mal partout. C’est plutôt l’affaire du percepteur.

-         Quand à la division, je passe mon temps à en réparer les dommages. Voilà des siècles et des siècles que j’essaie d’apprendre aux hommes à ne plus faire de divisions. Ce sont de fameux diviseurs, incorrigibles. Ils se servent même de mon nom pour diviser !

-         La multiplication, c’est cela, ma spécialité.

Je ne suis moi-même que dans la multiplication.

Je ne me sens bien que dans la multiplication.

Je suis imbattable dans ce genre d’opération.

Je suis le multiplicateur.

Je multiplie tout, la vie, la joie, le pardon.

Et si l’homme qui fait toujours le malin, multiplie le mal par dix,

moi, je multiplie le pardon par mille.

1 décembre 2008

Le tablier de ta grand-mère

Te souviens-tu du tablier de ta Grand'Mère  ?
Le principal usage du  tablier de Grand'Mère était de protéger la robe en dessous, mais en plus de cela :
Il servait de gant pour retirer une poêle brûlante du fourneau. Il était merveilleux pour  essuyer les larmes des enfants, et, à certaines occasions, pour nettoyer les frimousses  salies.

Depuis le  poulailler, le tablier servait à transporter  les oeufs, et de temps en  temps les poussins. !
- Quand des  visiteurs arrivaient, le tablier servait d'abri  à des enfants timides.
- Quand le  temps était frais, Grand' Mère s'en emmitouflait  les bras.
- Ce bon vieux tablier faisait  office de soufflet, agité au dessus du feu de bois.
- C'est lui qui  transbahutait les pommes de terre et le bois sec jusque dans la cuisine.
- Depuis le potager, il servait de panier pour de nombreux légumes; après que les  petits pois aient été récoltés, venait le tour des  choux.
- En fin de saison, il était utilisé pour  ramasser les pommes  tombées de l'arbre.
-  Quand des visiteurs arrivaient de façon impromptue,  c'était surprenant de voir  avec quelle rapidité ce vieux tablier pouvait faire  la poussière.
- A l'heure de  servir le repas, Grand' Mère allait sur le perron agiter son tablier, et les hommes aux  champs savaient aussitôt qu'ils devaient passer à table.
- Grand' Mère  l'utilisait aussi pour poser la tarte aux pommes à peine sortie du four sur le rebord de  la fenêtre pour qu'elle refroidisse; de nos jours, sa petite fille la pose là pour la  décongeler.
Il faudra de bien longues années  avant que quelqu'un invente quelque objet qui puisse remplacer ce bon vieux tablier qui  servait à tant de  choses.
En souvenir de nos Grands'Mères,  offrez cette histoire à ceux qui savent, et à ceux qui pourront apprécier : '  l'histoire du tablier de  Grand'Mère.'

1 décembre 2008

Sommes-nous déjà à moitié cuit ?

Olivier Clerc, écrivain et philosophe, a envoyé un petit conte d'une grande richesse d'enseignement.
  Il s'agit du principe de la grenouille chauffée :
Imaginez une marmite remplie d'eau froide dans laquelle nage tranquillement   une grenouille.
- Le feu est allumé sous la marmite, l'eau chauffe doucement.
Elle est bientôt tiède.
- La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue à nager.
- La température continue à grimper.
L'eau est maintenant chaude.
C'est  un peu plus que n'apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais   elle ne s'affole pas pour autant.
- L'eau est cette fois vraiment chaude.
La grenouille commence trouver cela désagréable, mais elle s'est affaiblie,   alors elle supporte et ne fait  rien.
- La température continue à monter jusqu'au moment où la grenouille va tout   simplement finir par cuire et mourir.
- Si la même grenouille avait été plongée directement dans l'eau à 50°, elle   aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l'aurait éjectée   aussitôt de la marmite.

Cette expérience montre que, lorsqu'un changement s'effectue d'une manière   suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du
temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte.
- Si nous regardons ce qui se passe dans notre société depuis quelques
décennies, nous subissons une lente dérive à laquelle nous nous habituons.
Des tas de choses qui nous auraient horrifiés il y a 20, 30 ou 40 ans, ont
été peu à peu banalisées, édulcorées, et nous dérangent mollement à ce jour,
ou laissent carrément indifférents la plupart des gens.
AU NOM DU PROGRÈS et de la science, les pires atteintes aux libertés
individuelles, à la dignité du vivant, à l'intégrité de la nature, à la
beauté et au bonheur de vivre, s'effectuent lentement et inexorablement avec
la complicité constante des victimes, ignorantes ou démunies.
Les noirs tableaux annoncés pour l'avenir, au lieu de susciter des réactions
et des mesures préventives, ne font que préparer psychologiquement le peuple
à accepter des conditions de vie décadentes, voire DRAMATIQUES.

  Le GAVAGE PERMANENT d'informations de la part des médias sature les cerveaux
qui n'arrivent plus à faire la part des  choses...

SOMMES-NOUS DÉJÀ À MOITIÉ  " CUITS " ?

1 décembre 2008

Notre Père

Notre Père

Autour de la prière du Notre Père

(Matthieu 6, 9 à 15)

Dans notre répertoire, ce sketch a une place à part. Pour l’interpréter, il est essentiel de se départir de tout jeu préfabriqué et d’accepter de le vivre comme une expérience, un dialogue vivant. Plus précisément où l’actrice consent à pardonner, elle doit auparavant vivre sur la scène ses propres combats intérieurs sans lesquels le jeu serait un massacre.

Si soudain au détour de cette prière commune, « Notre Père qui est aux cieux » n’y restait pas ? Pourquoi donc être surpris par cette audacieuse proposition ? Quand nous prions, Dieu n’est pas si loin...

Pensée bonus

« Je n’ai pas peur de Dieu parce qu’il est notre Père.

Mon père ne me fait pas peur. »

Charles Péguy

- Rosa, croyante pratiquante

- La voix de Dieu, toute en mystère et en amour.

Rosa entre en prière.


ROSA : Notre Père qui est aux cieux !

LA VOIX : (l’interrompant) Oui.

ROSA : (surprise et inquiète) Qu’est-ce que c’est ?

LA VOIX : Tu m’as appelé ?

ROSA : Ah non... je ne t’ai pas appelé, je prie... Notre Père...

LA VOIX : Là... tu l’as encore fait ?

ROSA : Qu’est-ce que j’ai fait ?

LA VOIX : Tu m’as appelé, tu as dit « Notre Père ». Me voici. A quoi pensais-tu ?

ROSA : A rien, je prie c’est tout. Ca me fait du bien, alors...

LA VOIX : Continue ta prière !

ROSA : Que ton nom soit sanctifié.

LA VOIX : Que voulais-tu dire par là ?

ROSA : (agacée) Par quoi ?

LA VOIX : Mon nom est différent des autres noms. Mon nom est « Je suis ». Cela ne te dit rien ?

ROSA : Si, mais je n’y avait jamais pensé avant... (silence) Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

LA VOIX : Que fais-tu pour que mon règne vienne ?

ROSA : Ce que je fais, moi !... Rien du tout ! (révoltée) Mais il me semble que ce ne serait pas si mal si tu venais diriger toutes choses ici-bas, comme tu les diriges là-haut !

LA VOIX : Est-ce que je dirige ta vie ?

ROSA : Eh bien... (silence gêné). Je vais à l’Eglise...Enfin à Noël, et puis à Pâques, aussi... Enfin, j’y vais quoi !

LA VOIX : Es-tu sûre de marcher dans les traces de mon Fils ?

ROSA : Alors, écoute Seigneur, je suis aussi bonne que toutes ces personnes qui vont à l’Eglise tous les dimanches matin.

LA VOIX : Comment veux-tu que ma volonté s’accomplisse si ceux qui prient ne commencent par l’accomplir ?

Un temps.

ROSA : Je sais que j’ai des problèmes.

LA VOIX : Moi aussi, je sais.

ROSA : Tu sais ? Alors tu sais que j’aimerais me débarrasser de toutes ces histoires qui m’empêchent d’être vraiment libre.

LA VOIX : Bien ! Nous avançons ! Nous allons travailler ensemble.

ROSA : Ah non ! Ce soir, ça va beaucoup trop loin... et puis, ça prend beaucoup trop de temps. (récitant à nouveau) Donne-nous notre pain quotidien.

LA VOIX : Me fais-tu confiance pour le pain ?

ROSA : (excédée) Oui.

LA VOIX : Prier est un acte dangereux. Tu pourrais finir par être changée tu sais...(silence) Mais tu n’as pas fini avec ta prière, continue !

ROSA : Je ne peux pas, j’ai peur.

LA VOIX : Tu as peur ?

ROSA : Oui, je sais ce que tu vas me dire.

LA VOIX : Essaie donc, tu verras.

ROSA : (articulant avec rapidité) Pardonne-nous nos offenses comme nous aussi, nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés...

LA VOIX : (l’interrompant) Et Pierre ?

ROSA : (explosant) Et voilà, je savais que tu allais me parler de Pierre... Mais Seigneur, il m’a fait beaucoup trop de mal, tu comprends... et moi...j’ai juré, j’ai juré de me venger.

LA VOIX : Et ta prière ?

ROSA : C’est une question d’habitude, c’est tout.

LA VOIX : Eh bien ! Tu es franche... Mais ce n’est pas facile de porter la haine en toi, n’est-ce pas ?

ROSA : Non, ce n’est pas facile... et une fois que je me serai vengée, ça ira beaucoup mieux.

LA VOIX : Ca n’ira pas mieux, au contraire ! Tu es tellement triste au fond de toi. Mais moi, je peux changer tout ça...

ROSA : Toi, tu peux, et comment ?

LA VOIX : Pardonne à Pierre, comme un jour, je t’ai pardonné.

ROSA : Mais Seigneur, je ne peux pas pardonner à Pierre ! Tu comprends, je ne peux pas !

LA VOIX : Que disais-tu dans ta prière ?

Très long silence habité

ROSA : (dans l’émotion du «  lâcher prise ») Je pardonne à Pierre. Tu pourrais peut-être aller lui parler à lui aussi, non ? Je ne sais pas s’il te prie chaque soir.

LA VOIX : (l’interrompant) Ce n’est pas ce qui m’arrête. Finis ta prière.

ROSA : Ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du mal.

LA VOIX : C’est ce que je ferai. Mais toi, ne fait tout pour être tentée. Apprends à vivre dans mon amour.

ROSA : Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire.

LA VOIX : Que la grâce et la paix t’accompagnent.

ROSA : Amen !

SketchUp

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